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La chanson du maçon

Yvon Etienne2012年8月13日

La chanson du maçon 歌詞

 

La chanson du maçon - Yvon Etienne

Mains cimentées sur la truelle

 

La galle et les intempéries

 

L'auge où réchauffait la gamelle

Du lundi jusqu'au venredi

 

Ainsi s'enchaînaient les saissons

 

Le vent le soleil et le froid

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

 

Il ne croyait pas au bon dieu

Ça n'est pas très original

 

Y'avait tant d'respect dans ses yeux

Quand il voyait des cathédrales

 

Moi je lui demandais pour quoi

Il répondait à chaque fois

 

Pour ceux qui ont usé leurs doigts

En faisant ces bâtiments là

 

Mains cimentées sur la truelle

 

La galle et les intempéries

 

L'auge où réchauffait la gamelle

Du lundi jusqu'au venredi

 

Ainsi s'enchaînaient les saissons

 

Le vent le soleil et le froid

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

 

Et du manoeuvre au compagnon

Du mousse jusqu'au chef de chantier

 

Depuis le jour des fondations

Au bouquet sur la cheminée

 

Ce qui naissait dans le travail

En plus des murs et des planchers

 

C'était une amitié sans faille

Solide comme du béton armé

 

Mains cimentées sur la truelle

 

La galle et les intempéries

L'auge où réchauffait la gamelle

Du lundi jusqu'au venredi

Ainsi s'enchaînaient les saissons

 

Le vent le soleil et le froid

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

 

C'est le savoir faire qui parlait

Et toutes les barrières s'abaissaient

 

Tout le monde se comprenait

Les langages se mélangeaient

 

La radio des échafaudages

 

C'est les maçons qui la faisaient

 

Les chansons forçaient au voyage

En italien en portugais

 

Mains cimentées sur la truelle

 

La galle et les intempéries

 

L'auge où réchauffait la gamelle

Du lundi jusqu'au venredi

 

Ainsi s'enchaînaient les saissons

 

Le vent le soleil et le froid

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

 

Mains cimentées sur la truelle

 

La galle et les intempéries

 

L'auge où réchauffait la gamelle

Du lundi jusqu'au venredi

 

Ainsi s'enchaînaient les saissons

 

Le vent le soleil et le froid

 

Si on pouvait faire des maisons

En bâtissant d'abord le toit

Si on pouvait faire des maisons

 

En bâtissant d'abord le toit