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4 saisons

Grand Corps Malade2008年11月28日

4 saisons 歌詞

4 saisons - Grand Corps Malade

Written by:Grand Corps/Grand Corps Malade

A l'arrivée du mois de décembre

J'ai bien regardé

 

La hauteur de ciel descendre

Et l'hiver arriver

 

J'étais presque content de le voir

En l'observant se déployer

 

J'ai mis une veste au dessus de ma veste

 

Pour pas trop cailler

 

J'ai vu la nuit qui tombait tôt

Mais les gens qui marchaient plus vite

J'ai vu la chaleur des bistrots

Avec de la buée sur les vitres

 

Lа dessus la nature est fidèle

J'ai vu le jour se lever tard

 

J'ai vu les guirlandes de noлl

 

Qui me foutent le cafard

 

J'ai aimé avoir les mains gelées

Pour les mettre au fond de mes poches

J'ai adoré marcher dehors

Quand tu sais que la maison est proche

 

J'ai souris bêtement

En voyant qu'il n'y avait plus

De fleurs sur les balcons

J'ai regardé le ciel tout blanc

 

Y avait même des flocons

 

Certains matins j'ai vu que le givre

Avait squatté derrière les fenêtres

J'ai vu les gens revenir du ski

Avec la marque des lunettes

 

Je commençais juste а m'y habituer

Mais les jours ont rallongé

 

J'ai compris que le printemps

 

Allait emménager

 

Le mois de mars avait tracé

En un battement de cils

 

Et on m'a dit qu'en avril

Faut pas se découvrir d'un fil

 

Mas moi j'ai peur de rien

Alors malgré les dictons vieillots

J'ai enlevé une de mes deux vestes

 

Pour pas avoir trop chaud

J'ai vu les arbres avoir des feuilles

Et les filles changer de godasses

 

J'ai vu les bistrots ouvrir plus tard

Avec des tables en terrasses

Y avait pleins de couples qui s'embrassaient

C'est les hormones ça réagit

C'est la saison des amours

 

Et la saison des allergies

 

C'est vrai qu j'ai eu le nez qui coule

Et je me suis frotté les yeux

Mais j'ai aimé la chair de poule

Pendant un coup de vent affectueux

 

Sur les balcons ça bourgeonnait

J'ai ri bêtement а cette vision

 

J'ai regardé le ciel bleu pâle

 

Y avait même des avions

Ma factrice a ressorti le vélo

 

J'étais content pour elle

 

Content aussi pour le daron

Qui aime le retour des hirondelles

 

Je commençais juste а m'y habituer

Mais le thermomètre a augmenté

J'ai compris ce qui nous pendait au nez

 

C'était l'été

 

Au mois de juin an change de teint

Fini d'être albinos

 

C'est la période des examens

Et puis celle de roland garros

 

Ca sent les vacances а plein nez

Il va être l'heure de se tirer

Moi j'ai enlevé ma dernière veste

 

Pour pas transpirer

 

J'ai vu qu'il faisait encore jour

Même après le début du film

 

Pour ceux qui ont des poignées d'amour

Il est trop tard pour le régime

 

Les mecs sont assez excités

Et ça les préoccupe

 

Que les filles sortent leurs décolletés

 

Et leurs mini jupes

 

J'ai aimé rechercher l'ombre

Quand il y avait trop de soleil

 

J'ai aimé dormir sans la couette

Pour rafraоchir le sommeil

Sur les balcons c'était la jungle

Il y avait plein de fleur et de feuillage

J'ai regardé le ciel tout bleu

 

Il y avait même pas de nuages

 

J'ai adoré conduire la nuit

La vitre ouverte en grand

 

Avec le bras gauche de sorti

Qui fait un bras de fer contre le vent

 

Je commençais juste а m'y habituer

Mais j'ai vu une fleur fanée

 

J'ai compris que l'automne

 

était déterminé

 

C'est surtout а partir d'octobre

C'est la saison la plus austère

 

Moi bizarrement je la trouve noble

C'est celle qui a le plus de caractère

J'ai vu les feuilles qui tournoyaient

Comme des ballons de baudruche

 

J'ai remis une de mes vestes

 

Avec une capuche

 

J'ai vu la pluie j'ai vu le vent

Les rayons de soleil malades

J'ai vu les k ways des enfants

Qui partent aux châtaignes en ballade

 

J'ai marché dans les feuilles mortes

Et sur les trottoirs mouillés

J'ai vu les parcs changer de couleurs

 

Ils étaient tout rouillés

 

J'ai aimé les lumières de la ville

Qui se reflètent dans les flaques

 

Et les petites bourrasques de vent

Qui mettent les brushings en vrac

 

Sur les balcons y avait que des branches

Sans feuilles et sans raisons

 

J'ai regardé le ciel tout gris

 

Y avait même plus d'horizon

 

Et puis l'hiver est revenu

Puis les saisons se sont perpétuaient

 

Les années passent la vie aussi

On commençait juste а s'y habituer

On est les témoins impuissants

Du temps qui trace du temps qui veut

 

Que les enfants deviennent des grands

 

 

Et que les grands deviennent des vieux