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Les bijoux

Yves Montand1984年11月22日

Les bijoux 歌詞

Les Bijoux - Yves Montand (伊夫·蒙當)

Written by:Léo Ferré

La très chère était nue et connaissant mon coeur

 

Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores

Don't le riche attirail lui donnait l'air vainqueur

Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des mores

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur

 

Ce monde rayonnant de métal et de pierre

 

Me ravit en extase et j'aime à  la fureur

 

Les choses où le son se mèle à  la lumière

 

Elle était donc couchée et se laissait aimer

 

Et du haut du divan elle souriait d'aise

 

A mon amour profond et doux comme la mer

 

Qui vers elle montait comme vers sa falaise

 

Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté

 

D'un air vague et rêveur elle essayait des poses

 

Et la candeur unie à  la lubricité

 

Donnait un charme neuf à  ses métamorphoses

 

Et son bras et sa jambe et sa cuisse et

Ses reins

Polis comme de l'huile onduleux comme un cygne

 

Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins

 

Et son ventre et ses seins ces grappes de ma

Vigne

 

S'avançaient plus calins que les anges du mal

Pour troubler le repos où mon âme était mise

 

Et pour déranger du rocher de cristal

 

Où calme et solitaire elle s'était assise

 

Je croyais voir uni par un nouveau dessin

 

Les hanches de l'antiope au buste d'un imberbe

Tant sa taille faisait ressortir son bassin

 

Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe

 

Et la lampe s'étant résignée à  mourir

 

Comme le foyer seul illuminait la chambre

Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir

 

 

Il inondait de sang cette peau couleu d'ambre